Les douleurs consécutives à une chirurgie esthétique des seins ou a une plastie mammaire réparatrice comme le traitement du syndrome de Poland par exemple, sont très fréquentes.
Elles sont supportables et ne présentent aucun danger. Le chirurgien prescrit des antalgiques classiques pour les atténuer. Il est important de rappeler que chaque chirurgie mammaire présente un cas particulier. Ce que pressent une patiente ne sera pas forcément pressenti par une autre. Certaines opérées souffrent d’une gêne modérée après l’intervention alors que d’autres ressentent des douleurs importantes. S’agissant des causes de cet inconfort pressenti, elles sont les suivantes :
Le volume de la prothèse mammaire
Les premiers jours suivant l’intervention, la présence d’un corps étranger à l’intérieur de la poitrine provoque des douleurs. Les maux sont, nettement plus forts lorsque les implants sont volumineux. Durant la période de convalescence, des traitements contre la douleur, vous seront prescrits. Les tissus s’adapteront progressivement au nouveau volume inséré. L’inconfort finit par disparaître et la patiente retrouve son bien-être.
La position de la prothèse
Souvent, la position rétro-musculaire entraine des maux plus intenses par rapport à la position rétro-glandulaire. Le chirurgien esthétique détermine le positionnement de la prothèse après avoir évalué l’état de la poitrine. Le choix de l’emplacement adéquat est tributaire de nombreux critères : les caractéristiques de la masse glandulaire, le volume souhaité et la qualité de la peau : une enveloppe cutanée trop relâchée est incapable de maintenir l’implant. Elle s’accompagne souvent d’une ptose mammaire. Voir le traitement des seins tombants.
La pose rétro pectorale est souvent contre-indiquée aux grandes sportives. En effet, les contractions musculaires lorsqu’elles sont très fréquentes risquent de déplacer les prothèses. Dans ce cas, il faut choisir de placer les implants en avant du muscle.